Pourquoi ai-je du mal à perdre la graisse au niveau de la culotte de cheval ?
Lorsqu’on constate la présence d’amas graisseux sur notre corps, on pense souvent à l’alimentation et aux éventuels excès auxquels on a pu se laisser aller. La réalité n’est pourtant pas si simple : l’adoption et le maintien d’une bonne hygiène de vie, associant alimentation saine et pratique régulière d’une activité physique, peuvent s’avérer sans effets sur certains bourrelets de graisse. Tel phénomène s’explique par la combinaison de plusieurs facteurs.
L’organisme traite les graisses différemment en fonction du sexe. Chez les femmes, la part des graisses stockées est naturellement plus importante que chez les hommes et concerne principalement la région des cuisses, des hanches et des fesses, plutôt que celle de la ceinture abdominale.
De fait typiquement féminine, la culotte de cheval tend tout particulièrement à se former à la suite des bouleversements hormonaux inhérents à la puberté, à la grossesse et à la ménopause. Ces variations hormonales peuvent en effet induire des modifications dans le processus de répartition des graisses par l’organisme, permettant de subvenir aux besoins énergétiques d’un éventuel fœtus.
L’apparition d’une culotte de cheval et sa persistance ne concernent toutefois pas toutes les femmes au même degré : elles découlent en partie du patrimoine génétique propre à chacune.
Qu’est-ce que la liposuccion en chirurgie esthétique ?
La liposuccion est une intervention chirurgicale qui consiste en l’aspiration d’excès graisseux localisés (les lipoméries) sur une partie donnée du corps. Elle ne constitue pas un traitement du surpoids : elle vise à redessiner la silhouette en restituant à la zone corporelle traitée des proportions entrant en harmonie avec le reste du corps. A ce titre, lorsque les excès de graisse constatés sont en partie liés à une hygiène de vie perfectible, il est important d’améliorer durablement celle-ci afin d’optimiser les effets de la liposuccion et d’en conserver les bénéfices à long terme.
Si la liposuccion s’effectue le plus souvent sous anesthésie générale, en ambulatoire ou, plus rarement, avec une nuit d’hospitalisation, une simple anesthésie locale suffit dans certains cas. Tout dépend de la zone corporelle à traiter, de la quantité de tissu graisseux à retirer et des préférences du patient. Dans le cas de la culotte de cheval, l’intervention dure en général entre 1 et 2 heures.
Le jour de l’intervention, le chirurgien (re)détermine avec précision les zones à aspirer puis y réalise de petites incisions par lesquelles il insère les micro canules servant au processus d’aspiration. Pour finir, il referme les incisions à l’aide de fils résorbables. Le traitement implique l’application ultérieure de pansements ainsi que le port d’une gaine de contention pendant quelques jours.
La liposuccion de la culotte de cheval est-elle adaptée à mon besoin ?
La première consultation permet au médecin de vous proposer le traitement correspondant le mieux à vos attentes et à vos caractéristiques morphologiques et cutanées. Vous bénéficiez ainsi d’une prise en charge véritablement sur mesure, qui impliquera donc une liposuccion dès lors que celle-ci apparaîtra comme l’intervention la plus pertinente au regard de vos besoins.