Les poils du menton sont moins réceptifs au laser que les poils situés dans d’autres zones du corps, car ils sont souvent plus clairs et fins, proches du duvet.
De plus, ces poils sont facilement sujets au phénomène de « repousse paradoxale » qui se produit lorsque l’on épile une zone du visage ce qui peut entraîner une stimulation des poils aux zones voisines.
Dans ces conditions, le praticien est extrêmement précautionneux lors des séances d’épilation laser du menton.
Tout d’abord, il doit bien délimiter les zones à traiter. Généralement, les zones situées au niveau des commissures labiales et au-dessus du menton sont très réceptives. Il faut en revanche faire attention au duvet ou poils très fins situés en dessous du menton, sur les joues et la mâchoire inférieure.
Puisque le cycle pileux est plus rapide sur le visage que sur d’autres zones du corps, les séances seront espacées entre elles de 4 à 6 semaines, pas plus.
Il ne faut surtout pas raser la zone à traiter du visage, sous peine de stimuler les poils.
Les résultats sont obtenus plus rapidement au niveau de la zone centrale du menton que sur les côtés. Par ailleurs, ils sont aussi plus probants sur les poils mentonniers que sur les poils sous mentonnière, notamment si la patiente s’est épilée pendant des années avec une pince à épiler, car les poils sont devenus épais et très foncés.
Les femmes en péri ménopausée sont celles qui obtiennent généralement les meilleurs résultats sur leur pilosité du menton, mais il faut traiter le poil avant qu’il ne soit blanc, sinon, il faudra se tourner vers l’épilation éléctrique.
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