Traitement de la poche malaire

Les raisons de la survenue des poches malaires ne sont pas bien connues. Mais certains facteurs pourraient être à l’origine de leur apparition, comme un blocage de la lymphe au niveau des tissus sous-cutanés ou un œdème lié à une inflammation de la membrane de l’os malaire.

Généralement, la poche malaire survient suite au glissement du muscle orbiculaire sur la pommette, qui ne parvient plus à soutenir ce muscle.

En première intention et lorsque les poches malaires sont modérées, une prise en charge médicale est privilégiée. Dans ce cas et selon les situations, des injections de cortisone, de hyaluronidase ou d’acide hyaluronique permettront d’effacer les poches malaires ou de retarder la chirurgie.

Mais si elles atteignent un stade très avancé, le traitement médical ne suffira pas à les supprimer. Il faudra alors opter pour l’intervention chirurgicale, qui consiste à pratiquer un lifting sous-palpébral.

Bien sûr, l’ablation de la poche malaire ne se fait pas à la légère. Comme pour toute intervention chirurgicale, vous devrez préalablement rencontrer le médecin anesthésiste. Les traitements anticoagulants, notamment l’aspirine, doivent être arrêtés 10 jours avant l’opération. Aussi, vous devrez vous présenter sans maquillage le jour J.

L’ablation de la poche malaire se déroule au bloc opératoire, pendant environ 1 h 30, sous anesthésie locale potentialisée ou sous anesthésie générale. L’opération, qui a lieu en ambulatoire, consiste à effectuer un lifting sous-palpébral. Cette technique permet de retendre le muscle orbiculaire à l’origine de la poche, en le rattachant à l’os. Pour ce faire, une incision est minutieusement réalisée au bistouri laser, au ras des cils. Ainsi, la cicatrice se retrouve dissimulée et ne trahit pas votre passage au bloc opératoire.

En association, une microlipostructure peut être réalisée afin de restructurer l’harmonie de la pommette et la paupière inférieure.

Les suites opératoires de l’ablation de la poche malaire sont relativement importantes. Une éviction socioprofessionnelle d’environ 15 à 20 jours est nécessaire. Six jours après l’intervention, les fils sont retirés par le chirurgien.

Du fait du décollement et de la mise en tension du muscle, des tiraillements peuvent se faire ressentir. L’apparition d’œdèmes et d’ecchymoses est normale et dure jusqu’à 20 jours. Ces désagréments seront soulagés avec l’application de compresses glacées.
Un collyre vous sera prescrit afin de prévenir la sécheresse oculaire et le risque de conjonctivite.

Enfin, l’exposition au soleil et aux UV est à proscrire pendant 3 semaines. Le maquillage, quant à lui, pourra de nouveau faire partie de votre routine après l’ablation des fils.

Il faudra attendre 15 à 20 jours pour constater les premiers effets, lorsque les œdèmes et les ecchymoses auront disparu. Les résultats définitifs seront appréciés 3 mois après l’intervention chirurgicale.

Votre visage aura retrouvé toute sa vitalité et son tonus, tout en vous donnant un véritable coup de jeune !

Le traitement de la poche malaire par lifting sous-palpébral vous coûtera à partir de 3 500 €. Un devis personnalisé vous sera remis à l’issue de votre consultation avec le chirurgien. L’équipe du Centre Esthétique Trémoille se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur la chirurgie du regard.